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Le café, de la plante à la tasse


 

Le café est un produit de base extraverti (dont l'essentiel de la production est exportée), parfaitement intégré dans le quotidien de ses nombreux adeptes.

La légende :
L'origine de cette boisson mondialement utilisée remonte à une légende ancienne qui raconte qu'en Arabie, un imam, ulcéré de la somnolence de ses ouailles durant la prière fut surpris de voir un chameau danser après avoir consommer quelques fruits d'un arbre poussant à proximité: le caféier.

Le caféier, utilisé d'abord pour la fabrication d'une boisson est égalemment très utilisé en pharmacologie. Cette plante tropicale appartient à une famille de plantes qui s'inscrit dans l'ordre des rubiales. Ces rubiales comprennent des espèces des régions chaudes et tempérées. En France, une dixaine d'espèces sauvages de cet ordre se retrouvent fréquemment dans nos campagnes, telles que l'aspérule odorante et le gaillet gratteron. Au sein de cet ordre très présent sur l'ensemble du globe (à l'excéption des stations aquatiques et de haute montagne), nombreuses sont les espèces qui contiennent des alcaloïdes dont les propriétées sont très utilisées en pharmacologie. Ainsi, les écorces du quinquina (Cinchona officinalis) tonifient, celles du quinquina d'Afrique (Pseudocinchona, Nauclea) ont des propriétés sympathologiques. L'asperule odorante contient de la coumarine, et est quant-à elle à l'origine de l'aspirine couramment utilisée aujourd'hui.

Les caféiers sont originaires d'Afrique. On les cultive aujourd'hui dans toute la zone intertropicale. Leurs graines contiennent un alcaloïde bien connu en quantité variable suivant les espèces : la caféine.

Plusieurs espèces de caféier sont cultivées. Les deux principales sont l'Arabica (Coffea arabica) et le Robusta (Coffea canephora var. robusta).

L'Arabusta est un hybride obtenu par manipulation génétique.

D'autres espèces (Coffea liberica, C. excelsa, C. sterophylla,...) sont cultivées minoritairement.

Le génome du caféier a fait l'objet de recherches qui ont conduit à établir une carte génétique (Orstom, fiche n°23, Sept.96). Ce pas en avant dans la recherche devrait permettre de sélectionner de nouvelles espèces sur la base des connaissances génétiques récentes en améliorant les caractères souhaités: basse teneur en caféine, rendement élevé, résistance aux maladies et aux pesticides...

Ces progrets sont à même de permettre à 93 % des français de continuer à consommer cette boisson tropicale mais surtout, font vivre une importante population au niveau des tropiques qui souvent est sujette aux caprices d'une météo locale parfois imprévisible (voir El Nino).

Lorsque les conditions favorables sont réunies, tout caféier âgé de plus de trois ans est à même de produire une quantité importante de cerises, fruits desquels seront ensuite extraites les fèves de café vert, suite à un traitement effectué dans les pays producteurs.
 

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